La naissance d’un enfant est un moment béni où la spiritualité, l’amour familial et la tradition se rejoignent pour célébrer un des plus beaux cadeaux d’Allah. Ce nouveau-né est un dépôt précieux qu’Allah confie à ses parents, leur donnant ainsi une mission : offrir la meilleure des éducations dans la lumière des enseignements prophétiques. Afin de savoir quoi faire à la naissance, nous vous invitons à découvrir 7 sunnan essentielles à pratiquer selon les recommandations du prophète Mohamed ﷺ.
Annoncer la naissance
La première des sounah consulte à annoncer la naissance de son enfant à ses proches, sa famille, ses voisins. Cela permet à tout le monde d’invoquer en faveur de l’enfant et des parents.
Parmi les preuves de cela, Allah a annoncé la naissance de Yahya ﷺ dans le Saint Coran :
« Ô Zacharie, Nous t’annonçons la bonne nouvelle d’un fils. Son nom sera Yahya. Nous ne lui avons pas donné auparavant d’homonyme « (Sourate 19 : Verset 7)
Pratiquer le tahnik
La deuxième sounnah est la pratique du tahnik lors de la naissance d’un nouveau-né en Islam.
Le tahnik consiste à mâchouiller un morceau de datte et d’étaler cette bouille sur le palais du nouveau-né.
Abu Mussa al Ash’ari (qu’Allah l’agrée) rapporte en ce sens :
« À la naissance de mon enfant, je l’apportai au Prophète ﷺ qui lui donna le nom d’Ibrahim. Il lui frotta le palais avec une datte sèche et invoqua la bénédiction divine pour lui ».
(Rapporté par Al Boukhari et Muslim).
Cette souna trouve aujourd’hui des preuves scientifiques dans le fait de faire remonter le taux de sucre chez le nouveau-né.
⚠️ Attention, ne donner que de la datte et non pas du miel qui peut être mortel avant l’age d’un an chez l’enfant.
Donner un beau prénom au nouveau-né
La troisième souna est le fait de donner un beau prénom à son enfant, car c’est un droit pour le nouveau-né en islam.
Le Messager d’Allah ﷺ nous a informé des prénoms masculins que notre Seigneur aime le plus.
C’est ainsi qu’il a dit selon ibn ‘Umar (qu’Allah l’agrée) :
« Les meilleurs noms que vous portez sont auprès d’Allah : ‘Abd Allah et ‘Abd ar Rahman »
(Muslim)
Mais également dans un autre hadith, il ﷺ nous informe de l’importance de choisir un beau prénom.
« Le Jour de la Résurrection, vous serez appelés par vos noms et les noms de vos pères, alors choisissez de beaux noms »
(Rapporté par Abou Daoud).
Il convient donc aux parents de choisir des prénoms parmi les prophètes et nobles messagers, les compagnons du prophète ﷺ.
La ’aqiqa ou le sacrifice
Quatrième sounah, la ‘aqiqa, c’’est un sacrifice à faire à l’occasion de la naissance d’un nouveau-né en islam qui s’effectue le 7, le 14 ou le 21ᵉ jour après la naissance.
La sounnah veut que l’on égorge deux moutons pour un garçon et un pour une fille, pour ceux qui ont les moyens.
Parmi les preuves de cela, le prophète ﷺ a dit :
» On sacrifie deux moutons pour le garçon et un pour la fille et il n’y a pas de mal à ce qu’ils soient mâles ou femelles ».
(Hadith jugé authentique par At-Tirmidhi)
« Chaque enfant est en gage de sa ‘aqiqah, égorgez donc un animal pour lui le septième jour, rasez sa tête et donnez-lui un nom »
(Rapporté par Abou Daoud).
Raser les cheveux et donner l’équivalent du poids en argent
Le rasage de la tête est la cinquième sounnah que l’on peut citer pour un nouveau-né.
Cette tradition prophétique est d’une grande importance, elle s’effectue généralement le même jour que la ‘aqiqa.
Le prophète ﷺ a dit :
« Rasez la tête du garçon le septième jour et donnez en aumône l’équivalent du poids de ses cheveux en argent. »
(Rapporté par al-Tirmidhi)
Le Prophète (‘alayhi salat wa salam) a fêté la naissance de son petits-fils al Hassan en sacrifiant un mouton puis il dit :
« Ô Fatima ! Rase-lui la tête et donne en aumône l’équivalent du poids de ses cheveux en argent ».
Faire circoncire le nouveau-né si c’est un garçon
La sixième des sounah est la circoncision des garçons. Cette sounnah s’effectue, elle aussi, le septième jour, comme nous l’a rapporté le prophète, (que la prière et la paix soient sur lui).
« Le garçon nouveau-né devrait être circoncis au septième jour de sa naissance. »
(Rapporté par Al-Tabarani)
Le Prophète (‘alayhi salat wa salam) a également dit :
« Al fitra (la saine nature) comporte cinq qualités : al khitan (la circoncision), al istihdad (le fait de raser les poils du pubis), le fait de couper les moustaches, le fait de couper les ongles et le fait de raser les poils des aisselles ».
(Rapporté par Al Boukhari et Mouslim)
Réciter l’adhan dans l’oreille du nouveau-né
Réciter l’adhan dans l’oreille du nouveau-né à la naissance est la septième et dernière sounah que nous citons.
L’adhan se récite dans l’oreille droite du nourrisson, quant au fait de faire l’iqama dans l‘oreille gauche, le hadith qui rapporte cela est faible, il ne faut donc pas mettre cela en pratique.
L’adhan à la naissance est une sounnah qui a été conforté par le cheikh ibn Outhaymine dans son recueil de fatwa page 237 numéro 25 ou le hadith est jugé bon (Hassan).
